lundi 2 juillet 2012

Le preneur d'âmes


Frank Herbert


Charles Hobuhet est un Américain moyen, d’origine indienne. Lorsque sa sœur est violée et tuée par des délinquants, il devient soudain un autre homme : il est Katsuk, le justicier, qui rétablit l’ordre du monde en réclamant le prix du sang. Il enlève un adolescent pour le sacrifier au Preneur d’Âmes. Mais il ne s’agit pas seulement de le tuer ; encore faut-il que la victime comprenne le sens de la mort et accepte d’être immolée…

 







Et une nouvelle participation au challenge « Un mot, des titres… » de Calypso pour la huitième session avec le mot ‘âme’.





J’ai opté cette fois pour un roman présenté comme étant de la science-fiction. C’est le nom de l’auteur qui m’a attiré l’œil bien que ce genre ne m’emballe pas plus que ça en règle générale (Frank Herbert est l’auteur de la saga « Dune »).
Je partais donc sceptique, mais le côté fantastique (plus que science-fiction) est très léger, j’ai beaucoup plus eu l’impression d’avoir un thriller sous les yeux. L’univers étant totalement réel, le côté fantastique ne se manifeste qu’à travers les croyances du personnage central. Je n’avais encore jamais rencontré les croyances indiennes présentées sous cet aspect, je note l’originalité.
Le personnage central est un indien qui pense que la restauration de l’ordre du monde et la place des indiens au sein de celui-ci passe par le sacrifice d’un innocent. Je pense que ce thème doit être très sensible aux Etats Unis, mais nous, européens, on peut se permettre un peu plus de distance. Ainsi, le lecteur peut comprendre les motivations de l’indien, tout en réprouvant fortement la manière qu’il a de les mettre en œuvre.

La construction du récit est intéressante. La narration est entrecoupée de notes, d’interviews et d’extraits d’articles.
Mais ça ne m’a pas empêché de, parfois, trouver la lecture un peu lourde : la répétition des noms est vraiment très fréquente, on passe du point de vue d’un personnage à un autre très souvent et pas toujours de manière très claire.

En revanche, la description des lieux (et particulièrement de la forêt qui abrite le plus gros du récit) est très agréable, très visuelle. Et j’ai trouvé que l’auteur réussissait très bien à faire le penchant entre les sentiments des personnages et la description de la forêt. Ainsi quand le jeune garçon est triste ou effrayé, la forêt paraît très sombre et inquiétante, alors que lorsque l’indien est heureux, elle semble bien plus accueillante.

En définitive, ‘Le preneur d’âmes’ m’a plu sans m’emballer plus que ça.
 

1 commentaire :

  1. Ne t'inquiète pas pour le retard, ça arrive à tout le monde !
    Je ne note pas ce titre, il y a tant à lire !

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