Chant 1 de la Belgariade : Le pion blanc des présages

David Eddings

Les dieux créèrent l’homme, et chacun choisit son peuple. Mais Torak, le dieu jaloux, vola l’Orbe d’Aldur, le joyau vivant façonné par l’aîné des dieux, et ce fut la guerre. Le félon, châtié, dort toujours d’un long sommeil hanté par la vengeance à Cthol Mishrak, la cité de la Nuit.
Pourtant les livres des présages sont formels : Torak va se réveiller. Et justement l’Orbe disparaît pour la seconde fois. Que le maudit la trouve à son réveil et il établira son empire sur toutes choses…

Cette lecture entre dans le cadre du baby challenge Fantasy 2012.




Je découvre Eddings avec ce premier tome des chants de la Belgariade. Et pour l’instant, je ne suis pas déçue de ma découverte. Le démarrage de cette saga est vraiment très bon. Eddings nous présente de manière très agréable son univers, son intrigue et ses personnages principaux. Ce tome reste pour moi une introduction à la saga, mais il est suffisamment fourni en découvertes et péripéties pour ne pas être lassant ou ‘dur à digérer’.

J’ai particulièrement apprécié la construction du récit à la troisième personne du singulier mais néanmoins centré sur Garion, jeune héro encore inconscient des tenants et des aboutissants des évènements qu’il vit. Grâce à cette construction, on apprend avec lui, on découvre avec lui. Ce qui permet à l’auteur de nous distiller les informations au compte goutte.
Le récit étant assez simple et l’intrigue pas vraiment complexe, on devine rapidement un très grand nombre de choses : ce qu’il se passe, qui sont certains personnages, … Mais tout cela reste des suppositions jusqu’à ce que Garion l’apprenne également. Grâce à ça ; Eddings pourra facilement intégrer des surprises et des rebondissements en grand nombre. J’ai hâte de voir ce qu’il va nous concocter pour la suite !

Ce premier tome lance cette saga comme de la fantasy efficace que j’apprécie particulièrement. L’intrigue assez simple me fait dire qu’on est tout de même sur de la fantasy orienté jeunesse, mais qui reste suffisamment bien construite pour être agréable pour des adultes aussi.
Seul petit bémol : le physique des personnages me semble un peu caricatural… Ainsi, l’espion malin et rusé a un physique petit et fouineur, le guerrier est un grand gars costaud et rustre, le mage est un homme sans âge aux cheveux blancs, etc…
Ils me semblent également manquer un peu d’originalité… En effet, dans tout récit de fantasy présentant un groupe de héros, on a tendance à retrouver le même type de personnages qui le compose. Mais la gêne reste minime car ils sont tous bien décrit et se complète bien dans leur caractère pour donner du vivant à l’histoire.

En bref, le premier tome des Chants de la Belgariade semble présager d’une bonne saga fantasy qui reste simple mais très intéressante et prenante.
Et qui me donne envie de me lancer dans la suite immédiatement !